Le génie JK Rolling
L’écrivain de 47 ans JK Rolling, connu pour la saga Harry Potter, frappe à nouveau et brille pour son talent… Marketing.
En avril dernier, la milliardaire britannique a publié un polar sous pseudonyme, intitulé The Cuckoo’s Calling. Un succès critique dès sa sortie, considérablement applaudi par la presse spécialisée.
Pourquoi une telle idée? L’auteur avoue avoir voulu se libérer du poids de la célébrité et être jugée pour ses seules qualités littéraires: "C'était merveilleux de publier un livre sans attentes et sans battage médiatique. J'aurais voulu que le secret demeure un peu plus longtemps, car Robert Galbraith a été une expérience vraiment libératrice. C'était un pur plaisir d'avoir des avis sous un autre nom." A-t-elle confié tout récemment au Sunday Times.
Le livre met en scène l'enquête d'un ancien soldat sur la mort d'un mannequin, et a été présenté comme un premier roman autobiographique inspiré par les propres expériences de son auteur, Robert Galbraith, alias JK Rolling.
Les critiques ne tarissent pas d’éloges: "éblouissant ", "roman accompli", "œuvre d'une maturité extraordinaire".
Le roman a été vendu à 1500 exemplaires jusqu'à la révélation du Sunday Times. Il a été publié par Sphere, une maison rattachée au groupe éditorial anglais Little Brown Book qui a également sorti la dernière œuvre fictionnelle de JK Rowling parue l'an dernier sous sa véritable identité. S’agit-il d’un coup médiatique savamment orchestré pour booster les ventes? Depuis ses aveux, la belle "Robert Galbraith" est au top 3 des achats sur la version britannique du site Amazon.